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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 11:02

Le gouvernement a confirmé hier que les prix de l’électricité augmenteront cet été. D’après les informations publiées dans la presse, EDF projetterait de demander une hausse de 30% des tarifs entre 2011 et 2015. Même si ce projet scandaleux a été démenti par l’entreprise et le gouvernement, il révèle bien l’intention de pressurer encore plus les consommateurs. La CNL exige que l’Etat s’oppose à toute hausse et redevienne garant de ce droit essentiel qu’est l’accès de tous à l’Energie.

 

Cette nouvelle flambée des prix de l’électricité va faire basculer toujours plus de ménages dans la précarité énergétique. Ce ne sont pas les tarifs sociaux de l’énergie qui les aideront car les critères d’obtention sont bien trop restreints pour que tous les ménages concernés puissent en bénéficier.

 

Après des hausses successives, de mauvais coups vont encore frapper les consommateurs dans les mois et les années à venir avec la loi portant sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME). Censée être bénéfique aux consommateurs, elle est, en fait, en train d’organiser la hausse des prix. Par ailleurs, dans le cadre du plan Grenelle, les consommateurs vivant dans le logement social sont obligés de participer au financement des travaux d’économie d’énergie. Mais, avec explosion des tarifs de l’énergie, ils ne bénéficieront jamais de réelles baisses de leurs factures.

 

Pour la Confédération Nationale du Logement, le bilan de la privatisation du secteur de l’énergie et l’ouverture à la concurrence est catastrophique car elles n’ont fait que renforcer les inégalités d’accès à l’énergie, un bien de première nécessité.

 

Il est tout autant scandaleux que l’Etat permette aux actionnaires d’EDF de s’enrichir toujours plus, au détriment des intérêts des consommateurs.

 

Face à l’explosion des tarifs engendrant toujours plus de précarité énergétique, la seule solution pour la CNL est de revenir à un service public de l’énergie avec un Etat garant de la stabilité tarifaire.

 

La CNL demande :

  • Un véritable service public de l’Energie.
  • Le gel des loyers dans tous les secteurs locatifs.
  • La revalorisation de 25 % des aides personnelles et la prise en compte dans le calcul de la totalité du coût des charges locatives.
  • La construction annuelle de 180 000 logements locatifs véritablement sociaux.
  • L’arrêt de toutes les saisies, expulsions, coupures d’eau, de gaz et d’électricité.
  • La garantie et l’amélioration du statut d’occupation des locataires.
  • La mise en oeuvre d’un Service public national et décentralisé du logement et de l'habitat.
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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 17:13

 

Les prix du gaz pourraient encore augmenter d’environ 5% le 1er avril prochain, soit +20% en 1 an. Cette augmentation des tarifs du gaz, conjuguée à celle annoncée de l’électricité, est un véritable scandale. Encore plus de ménages modestes vont basculer dans la précarité énergétique. La CNL exige que l'État s’oppose à toute hausse et redevienne garant de ce droit essentiel qu’est l’accès de tous à l’Energie.

 

3,5 millions de ménages sont en situation de précarité énergétique, tandis que le nombre de coupures de gaz est effrayant : GrDF annonçait en juin dernier que 300 000 ménages pourraient être victimes de coupures en 2010, soit 30 fois plus qu’en 2008. Cette nouvelle flambée des prix va conduire toujours plus de ménages à renoncer à se chauffer ou à se retrouver en situation d’impayés. Ce n’est pas le tarif spécial de solidarité gaz qui les aidera car les critères d’obtention sont bien trop restreints pour que tous les ménages concernés puissent en bénéficier.

 

Des mauvais coups vont à nouveau frapper les consommateurs dans les mois et les années à venir. La loi portant sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME), censée être bénéfique aux consommateurs, est, en fait, en train de les flouer car elle va conduire à une explosion des prix.

 

Pour la Confédération Nationale du Logement, le bilan de la privatisation du secteur de l’énergie et l’ouverture à la concurrence est catastrophique car elles n’ont fait que renforcer les inégalités d’accès à l’énergie, un bien de première nécessité. Il est scandaleux que l'État laisse l’arbitrage à la seule Commission de Régulation de l’Energie. Le gouvernement, en renonçant ainsi à ses prérogatives sur les tarifs du gaz, permet aux actionnaires de GDF Suez de s’enrichir toujours plus, au détriment des intérêts des citoyens et des consommateurs.

 

Face à l’explosion de la précarité énergétique, la seule solution pour la CNL est de revenir à un service public de l’énergie avec un État garant de la stabilité tarifaire.

 

La CNL demande :

 

■ Un véritable service public de l’Energie.

■ Le gel des loyers dans tous les secteurs locatifs.

■ La revalorisation de 25 % des aides personnelles et la prise en compte dans le calcul de la totalité du coût des charges locatives.

■ La construction annuelle de 180 000 logements locatifs véritablement sociaux.

■ L’arrêt de toutes les saisies, expulsions, coupures d’eau, de gaz et d’électricité.

■ La garantie et l’amélioration du statut d’occupation des locataires.

■ La mise en œuvre d’un Service public national et décentralisé du logement et de l'habitat.

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 10:27

Le 15 mars, la fin de la trêve hivernale va jeter à la rue des milliers de familles angoissées, sans solution de relogements. Face à la reprise de cette pratique honteuse, la CNL organise sur tout le territoire une semaine d’action du 5 au 12 mars dont le temps fort sera une grande manifestation, le samedi 12 mars, à Paris.

 

Dans un contexte où le pouvoir d’achat des familles se dégrade sous les coups du chômage, de la précarité, du manque de revalorisation des salaires, des retraites et des aides sociales, toujours plus de ménages « se saignent » pour faire face à la flambée des loyers, des charges, des prix de l’énergie.

En conséquence, le nombre d’impayés explose, tout comme les expulsions qui atteignent un niveau historique avec 107 000 ménages menacés de se retrouver à la rue à la suite d’une décision de justice. Le nombre d’expulsions manu militari a augmenté d’environ 79% au cours de la dernière décennie. Pour la CNL, cela est inacceptable.

Ces chiffres terribles reflètent la politique répressive de l’Etat. D’un côté, le gouvernement accélère les procédures d’expulsion chaque année, en dépit du coût humain, social, économique et en totale incohérence avec la loi DALO. De l’autre côté, il accentue son désengagement financier tant pour la construction sociale que pour les aides à la personne. Tandis que la production de logements véritablement sociaux reste à un niveau très faible, le gouvernement force les bailleurs sociaux à vendre leurs patrimoines. Les orientations politiques et idéologiques du gouvernement sont claires : un soutien sans faille au secteur privé pour lequel il dépense dix fois plus que pour le secteur social. Il abandonne ainsi toutes ses responsabilités de dimension sociale, notamment le logement social.

Face à cette situation, la Confédération Nationale du Logement organise une semaine d’initiatives contre les expulsions du 5 au 12 mars. Le temps fort de cette semaine d’action aura lieu le 12 mars prochain, avec, notamment une grande manifestation à Paris.

La CNL appelle ses militants, ses organisations, les usagers du logement et plus largement les citoyens à participer activement aux manifestations prévues pour résister à la machine à expulser du gouvernement et s’opposer à sa politique désastreuse du logement.

 

La CNL demande :

■ La mise en oeuvre d’un Service public national et décentralisé du logement et de l'habitat.

■ Le gel des loyers dans tous les secteurs locatifs.

■ La revalorisation de 25 % des aides personnelles et la prise en compte dans le calcul de la totalité du coût des charges

locatives.

■ La construction annuelle de 180 000 logements locatifs véritablement sociaux.

■ L’arrêt de toutes les saisies, expulsions, coupures d’eau, de gaz et d’électricité.

■ La garantie et l’amélioration du statut d’occupation des locataires.

■ Un véritable service public de l’Energie.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 09:39

Un communiqué de la CNL

 

La fondation Abbé Pierre vient de rendre public son rapport 2011 sur le mal-logement, une référence en la matière. La Confédération Nationale du Logement y voit la confirmation de son analyse de la situation. La Fondation démontre ainsi, chiffres à l’appui, l’aggravation de la crise du logement qui touche durement les plus modestes, locataires comme accédants à la propriété.

 

  

 

La Fondation pointe également les risques et les limites d’une France du « tous propriétaires », axe central de la politique du logement du gouvernement. Comme le démontre le rapport et comme l’a toujours dit la CNL, derrière le mythe du confort et de la sécurité, l’accession peut devenir un piège terrible pour les ménages les plus modestes. Plus de 500 000 propriétaires ou accédants seraient en  difficulté de paiement, sans parler de la mauvaise qualité des logements achetés, de leur éloignement  géographique, etc. Etre propriétaire ne protège pas du mal-logement.

 

De leur côté, le gouvernement et le secrétaire d’Etat au logement se gargarisent du financement de 13 500 logements sociaux. Par contre, ils se gardent bien d’expliquer que cela inclut 45 000 logements intermédiaires et non des logements véritablement sociaux.

 

Pour la CNL, il est donc crucial qu’une politique de développement du logement social à la hauteur de l’urgence soit rapidement mise en oeuvre par la construction massive de logements véritablement sociaux. Pour répondre aux besoins des ménages, il est primordial que les loyers soient gelés et que les aides personnelles soient revalorisées de manière significative.

 

 

La CNL demande :

 

■ La mise en oeuvre d’un Service public national et décentralisé du logement et de l'habitat.  

 Le gel des loyers dans tous les secteurs locatifs.

■ La revalorisation de 25 % des aides personnelles et la prise en compte dans le calcul de la totalité du coût des charges locatives.

■ La construction annuelle de 180 000 logements locatifs véritablement sociaux.

■ L’arrêt de toutes les saisies, expulsions, coupures d’eau, de gaz et d’électricité.

■ La garantie et l’amélioration du statut d’occupation des locataires.

■ Un véritable service public de l’Energie.

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